Le Chant de La passion à Grenade************1- Mon oreille gémit…Tel un grenadien…Un morisque…Comme ma mère… ma famille…Tel une tour…Les tours d’Andalousie…Demeurant dans un « recoin » du temps…Déposées…☆☆☆☆☆☆2- Mon être…« Se tordant » de douleur…à la vue de l’éden de ma famille….Se transformant en sanctuaire…après une vie…une histoire…à un visiteur… exposée…☆☆☆☆☆☆3- Ah… Ah… Ah…lorsque le « Ah »s’étale dans une gorge… grenadienne…meurtrissant le cœur…affligeant… un esprit…☆☆☆☆☆☆4- Ah… Ah… Ah…lorsque le « Ah »fond dans la langue d’une andalouse…la mémoire… enlace…une montagne… un pic…☆☆☆☆☆☆5- L’amant…ne gémit… avec une langue…un œil…que lorsque le cœurest d’injure… meurtri…☆☆☆☆☆☆6- Y a-t-il plus grave,dans l’esprit,que la blessure de mon peuple…s’affublant… en Andalousie…de « couvertures »… exténué…☆☆☆☆☆☆7- L’âme ne pleure…à chaudes larmes…N,EMPRUNTE PAS "L,OEIL"...que lorsque… la voixdevient enrouée…☆☆☆☆☆☆8- A chaque foisque je lève mes yeux…vers un arbre…vers « une brique »…une colombe… comme moi…gémissant…toute en larme…me serre… en une causerie…☆☆☆☆☆☆9- La plaie est si profonde…qu’elle ne peut être soulagéepar mon doigt dans l’oreille…comment donc pourrais-je taire ces sanglots…si des cascades débordentdes rives de mon esprit…☆☆☆☆☆☆10- Le chant… de ma colombe…fredonne un refrain…en mon être…et une affinité… en mon âme…desséchant… ma langue…aucune eaun’est capable d’apaiser ma soif…comme si l’eau andalouse…d’une plaque humide…fut aspirée…☆☆☆☆☆☆11- Je dévoile… à ma colombe…ma blessure…et ton chant…fendille mon âme…elle se décida donc d’occuper mon âme…par le refrain de ses gémissements indiscrets…☆☆☆☆☆☆12- Son refrain…m’encercle…me rappelle le jour où elle dansaitavec l’eau vacillante…des « fontaines »…les fontaines aux alentours de « Al-Arif »…emplie d’allégresse et de chaleur…☆☆☆☆☆☆13- Sa tendresse…m’encercle…des frissons… m’envahissent…et la flamme… de passion…sans prière…couvre ma joue… de rougeur…☆☆☆☆☆☆14- Comme si… la confession…de ma colombe…répète… l’exhalaison du "Assaghir"… et son frisson…conte… la danse… d’un « Noble»…qui demeurait…entre les mains d’un hostile… ruinée…☆☆☆☆☆☆15- Ton chant… ma colombe…fredonne… les sons de «ITIMADE »…effleurant… les poésies… de « Wallada »…sans joie…celui dont le cœur est noué…est… vers la compassion de la douleur…incliné…☆☆☆☆☆☆16- Je retourne au… « Foyer »…le cœur abstenu…repoussant la chute…le sommeil me quitte…quitte mon existence….Et le chant de ma colombe…s’empare de l’âme…ainsi furent conquises… les tours de mes ancêtres…☆☆☆☆☆☆17- Je revins…après une nuit… blanche…chantonnant... au fond de moi…« un accord »… d’ « Abi Firass »…avivant ma colombe…qui leva une aile…l’incitant à admettre…☆☆☆☆☆☆18- Ma colombe… comme moi…n’a surement pas fermé l’œil…veillant… tous les deux…toute la nuit…gémissant… absorbant…l’amertume de la patience…attendant le signe…d’un rayon de soleil…☆☆☆☆☆☆19- On dirait… qu’elle lisait…entre mes yeux…On dirait… qu’elle interpelait mon âme…déclamant… je ne t’oublierai pas…tu ne m’oublieras pas…mon gène… contient des refrains de « Itimad »…des poésies de « Wallada »…et « Ibn Zoumrouk »…leur rythme… est matinal…tel le lever du soleil…☆☆☆☆☆☆20- Comment… un émotif…comme moi…en sa sensibilité…après meurtre…après négligence…après force…est-il capable de rendre le « cœur »…conciliant…☆☆☆☆☆☆21- Nombreux sont les « passants »…par notre rive…vers l’Andalousie…des passants soucieux…des passants préoccupés…qui font une prière de mémoire…en Cordoue…et leur « non »…rejette… tout dévouement… consultant…☆☆☆☆☆☆22- Assez… ma colombe…assez… mon âme sœur…d’unisson avec le chant…au fond de toi…au fond de moi…de dégâts… semés…☆☆☆☆☆☆23- Son chant…effleure… mes tréfonds…comme si elle se demandait…comment sécher les larmes ?Des larmes… arrosant la terre…la terre, de mes ancêtres...suis-je capable d’empêcher…le jasmin… de parfumer…☆☆☆☆☆☆24- Ma colombe… le cœur saigne…à cause de toi…la blessure a dépassé l’os…aie pitié de moi…et laisse-moi reprendre mon souffle…ma colombe réplique…nul autre… qu’une personne couvertes de lésions…ne comprendra la douleur d’un souffrant…☆☆☆☆☆☆25- La colombe…me défend… de la quitter…me disant… qui d’autre que toi…poète… assimile mes propos ?Avec goût d’ « Al-Arif »…délicat et extravagant ?☆☆☆☆☆☆26- Je « lui » dis…ma colombe…n’y a-t-il pas… de poète… après les « Arabes »…dans la rive de l’Andalousie ?Ma colombe me dit… les poèmes…ne sont pas tous… de la même sensualité…que ceux des arabes…pénétrant le souffle… illuminant l’âme…☆☆☆☆☆☆27- Ma colombe…la poésie ?N’est-elle pas une langue universelle…tel le lait… maternel…tel le sourire… enfantin…comme ton chant…fendille le cœur… hante l’âme…☆☆☆☆☆☆28- Ma colombe… s’anime…bondit… ça…et là…gémissant… confessant...celui qui savoure la poésie… de la femme arabe…comment peut-il… en Andalousie…dévier de son goût et humeur…☆☆☆☆☆☆29- Ma colombe s’écrie… sautillante…l’hirondelle m’a dit…que « l’oiseau de Jérusalem » n’est plus déserteur…ma vie à Grenade… est une mémoire…celui qui enlace la vie…peut-il abandonner la mémoire…son foyer ouvert… au batailleur…☆☆☆☆☆☆30- Depuis longtemps…une colombe s’envola…du navire du cataracte…rêvant… d’une colline… de secours…La colombe de Grenade…se confie en moi…ai-je droit à un rêve…qui puisse sauver mon clan…du flot… qui nous envoie… Noé…☆☆☆☆☆☆31- J’enlace… l’arabisme…en un délice… d’intimité… poétique…et ton chant… ma colombe…« a pelé » mes blessures…tu est mon âme…avec un cri de douleur… après félicité…☆☆☆☆☆☆
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