ترجمة قصيدة هديل العشق في غرناطة للفرنسية ج4 / Le Chant de La passion à Grenade - برادة البشير عبدالرحمان

Le Chant de La passion à Grenade
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1- Mon oreille gémit…
Tel un grenadien…
Un morisque…
Comme ma mère… ma famille…
Tel une tour…
Les tours d’Andalousie…
Demeurant dans un « recoin » du temps…
Déposées…
☆☆☆☆☆☆
2- Mon être…
« Se tordant » de douleur…
à la vue de l’éden de ma famille….
Se transformant en sanctuaire…
après une vie…
une histoire…
à un visiteur… exposée…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
3- Ah… Ah… Ah…
lorsque le « Ah »
s’étale dans une gorge… grenadienne…
meurtrissant le cœur…
affligeant… un esprit…
☆☆☆☆☆☆
4- Ah… Ah… Ah…
lorsque le « Ah »
fond dans la langue d’une andalouse…
la mémoire… enlace…
une montagne… un pic…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5- L’amant…
ne gémit… avec une langue…
un œil…
que lorsque le cœur
est d’injure… meurtri…
☆☆☆☆☆☆
6- Y a-t-il plus grave,
dans l’esprit,
que la blessure de mon peuple…
s’affublant… en Andalousie…
de « couvertures »… exténué…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7- L’âme ne pleure…
à chaudes larmes…
N,EMPRUNTE PAS "L,OEIL"...
que lorsque… la voix
devient enrouée…
☆☆☆☆☆☆
8- A chaque fois
que je lève mes yeux…
vers un arbre…
vers « une brique »…
une colombe… comme moi…
gémissant…toute en larme…
me serre… en une causerie…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
9- La plaie est si profonde…
qu’elle ne peut être soulagée
par mon doigt dans l’oreille…
comment donc pourrais-je taire ces sanglots…
si des cascades débordent
des rives de mon esprit…
☆☆☆☆☆☆
10- Le chant… de ma colombe…
fredonne un refrain…
en mon être…
et une affinité… en mon âme…
desséchant… ma langue…
aucune eau
n’est capable d’apaiser ma soif…
comme si l’eau andalouse…
d’une plaque humide…
fut aspirée…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
11- Je dévoile… à ma colombe…
ma blessure…
et ton chant…
fendille mon âme…
elle se décida donc d’occuper mon âme…
par le refrain de ses gémissements indiscrets…
☆☆☆☆☆☆
12- Son refrain…
m’encercle…
me rappelle le jour où elle dansait
avec l’eau vacillante…
des « fontaines »…
les fontaines aux alentours de « Al-Arif »…
emplie d’allégresse et de chaleur…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13- Sa tendresse…
m’encercle…
des frissons… m’envahissent…
et la flamme… de passion…
sans prière…
couvre ma joue… de rougeur…
☆☆☆☆☆☆
14- Comme si… la confession…
de ma colombe…
répète… l’exhalaison du "Assaghir"… et son frisson…
conte… la danse… d’un « Noble»…
qui demeurait…
entre les mains d’un hostile… ruinée…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
15- Ton chant… ma colombe…
fredonne… les sons de «ITIMADE »…
effleurant… les poésies… de « Wallada »…
sans joie…
celui dont le cœur est noué…
est… vers la compassion de la douleur…
incliné…
☆☆☆☆☆☆
16- Je retourne au… « Foyer »…
le cœur abstenu…
repoussant la chute…
le sommeil me quitte…
quitte mon existence….
Et le chant de ma colombe…
s’empare de l’âme…
ainsi furent conquises… les tours de mes ancêtres…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
17- Je revins…
après une nuit… blanche…
chantonnant... au fond de moi…
« un accord »… d’ « Abi Firass »…
avivant ma colombe…
qui leva une aile…
l’incitant à admettre…
☆☆☆☆☆☆
18- Ma colombe… comme moi…
n’a surement pas fermé l’œil…
veillant… tous les deux…
toute la nuit…
gémissant… absorbant…
l’amertume de la patience…
attendant le signe…
d’un rayon de soleil…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
19- On dirait… qu’elle lisait…
entre mes yeux…
On dirait… qu’elle interpelait mon âme…
déclamant… je ne t’oublierai pas…
tu ne m’oublieras pas…
mon gène… contient des refrains de « Itimad »…
des poésies de « Wallada »…
et « Ibn Zoumrouk »…
leur rythme… est matinal…
tel le lever du soleil…
☆☆☆☆☆☆
20- Comment… un émotif…
comme moi…
en sa sensibilité…
après meurtre…
après négligence…
après force…
est-il capable de rendre le « cœur »…
conciliant…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
21- Nombreux sont les « passants »…
par notre rive…
vers l’Andalousie…
des passants soucieux…
des passants préoccupés…
qui font une prière de mémoire…
en Cordoue…
et leur « non »…
rejette… tout dévouement… consultant…
☆☆☆☆☆☆
22- Assez… ma colombe…
assez… mon âme sœur…
d’unisson avec le chant…
au fond de toi…
au fond de moi…
de dégâts… semés…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
23- Son chant…
effleure… mes tréfonds…
comme si elle se demandait…
comment sécher les larmes ?
Des larmes… arrosant la terre…
la terre, de mes ancêtres...
suis-je capable d’empêcher…
le jasmin… de parfumer…
☆☆☆☆☆☆
24- Ma colombe… le cœur saigne…
à cause de toi…
la blessure a dépassé l’os…
aie pitié de moi…
et laisse-moi reprendre mon souffle…
ma colombe réplique…
nul autre… qu’une personne couvertes de lésions…
ne comprendra la douleur d’un souffrant…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
25- La colombe…
me défend… de la quitter…
me disant… qui d’autre que toi…
poète… assimile mes propos ?
Avec goût d’ « Al-Arif »…
délicat et extravagant ?
☆☆☆☆☆☆
26- Je « lui » dis…
ma colombe…
n’y a-t-il pas… de poète… après les « Arabes »…
dans la rive de l’Andalousie ?
Ma colombe me dit… les poèmes…
ne sont pas tous… de la même sensualité…
que ceux des arabes…
pénétrant le souffle… illuminant l’âme…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
27- Ma colombe…
la poésie ?
N’est-elle pas une langue universelle…
tel le lait… maternel…
tel le sourire… enfantin…
comme ton chant…
fendille le cœur… hante l’âme…
☆☆☆☆☆☆
28- Ma colombe… s’anime…
bondit… ça…et là…
gémissant… confessant...
celui qui savoure la poésie… de la femme arabe…
comment peut-il… en Andalousie…
dévier de son goût et humeur…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
29- Ma colombe s’écrie… sautillante…
l’hirondelle m’a dit…
que « l’oiseau de Jérusalem » n’est plus déserteur…
ma vie à Grenade… est une mémoire…
celui qui enlace la vie…
peut-il abandonner la mémoire…
son foyer ouvert… au batailleur…
☆☆☆☆☆☆
30- Depuis longtemps…
une colombe s’envola…
du navire du cataracte…
rêvant… d’une colline… de secours…
La colombe de Grenade…
se confie en moi…
ai-je droit à un rêve…
qui puisse sauver mon clan…
du flot… qui nous envoie… Noé…
☆☆☆☆☆☆
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
31- J’enlace… l’arabisme…
en un délice… d’intimité… poétique…
et ton chant… ma colombe…
« a pelé » mes blessures…
tu est mon âme…
avec un cri de douleur… après félicité…
☆☆☆☆☆☆
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